Estelle, Ma Soumise [1]

17 h 30. Il était l’heure d’y aller. J’avais laissé des consignes très claires pour Estelle, et si j’avais réglé avec minutie tous les détails de notre rendez-vous de ce soir, je devais me plier à la même rigueur de mon côté. Je me saisis du paquet qui était arrivé le matin même, une boîte d’une trentaine de centimètre qui contenait tout ce dont j’aurai besoin pour la nuit. Une brève pensée s’attarda alors dans mon esprit, apparition fugace qui me fit esquisser un sourire en coin. Je sortis du travail, marchant sans hâte vers le Hilton dans lequel j’avais réservé une chambre. J'en avais choisis une en particulier, et ce pour deux raisons bien distinctes ; la première était les barres en tête et au pied du lit, la seconde le balcon qui donnait sur la rue piétonne. Estelle devait s’y trouver depuis au moins une demi-heure d’après mes calculs. Elle avait pour consigne de prendre la carte magnétique à l’accueil puis de se préparer comme je le lui avais ordonné. Le plus petit détail avait été orchestré avec soin, du maquillage à la tenue dans laquelle elle devait s’exhiber, et elle n'avait pas dû chômer en m'attendant. J’arrivais 5 minutes en avance, profitais d'un moment d’inattention de la préposée pour me diriger vers les escaliers, et évitais ainsi les explications gênantes si nous étions arrivés en même temps. Nous désirions tout deux rester discrets, et cette légère mesure nous évitait ainsi d’être détaillés par le personnel de l’hôtel qui n’aurait pas manqué de se souvenir de nous le cas échéant. Je montais au troisième étage, sentant mon coeur commencer à battre plus vite, puis entrais silencieusement dans la chambre avec la carte qu'Estelle avait cachée non loin à mon attention. Je jetais un regard circulaire à la pièce qui s’ouvrait face à moi, ne m’attardant qu’un instant sur le luxe et la beauté des lieux, préférant diriger mon regard sur la femme à moitié nue qui m’attendait bel et bien. Je déballais sans bruit mon colis, dévoilant un collier en cuir sombre et une laisse de la même couleur.

Estelle était assise sur le lit, dos à la porte, et si elle avait senti ma présence elle n’en avait rien montré. Je m’approchais d'elle lentement et glissais ma cravate sur ses yeux, la nouant avec douceur mais fermeté. Je sentis son dos se raidir alors que je lui susurrait un « Bonsoir » dans le creux de l’oreille avant de la titiller légèrement avec ma langue. Un frisson la parcourut et j’en profitais pour lui passer le collier au cou. Clic. J’attachais la laisse au maillon en fer et fis un pas en arrière pour l’observer.

« Bien ma petite chatte, je vois que tu as fait tout ce que je t’avais demandé. »

En effet, Estelle avait remonté ses cheveux blonds mi-longs en un chignon sophistiqué, avait prit soin de peindre ses lèvres avec un rouge très soutenu et ses vêtements de la journée avaient disparus dans un placard, ne lui laissant qu’un soutien gorge noir, un string et des portes-jarretelles de la même couleur comme seuls habits. Je me délectais ainsi de la vue, tournant autour d’elle comme une hyène affamée qui venait de trouver un morceau de choix. Je plongeais mon regard sur ses gros seins, sa paire de fesse bien rebondie et son entrejambe qui semblait déjà humide à travers le tissu, puis tirais un peu sur la laisse pour voir sa réaction. Elle ne broncha pas, approchant simplement son visage du mien, obligée par le lien qui la retenait prisonnière. Elle avait du prendre une douche, je sentais les effluves de savon émaner de sa peau dans laquelle j’eu envie de mordre à pleine dent. J’attendis quelques secondes avant d’enfourner ma langue dans sa bouche avec force, lui soutirant enfin un grognement de plaisir. Elle me rendit ce baiser féroce, avant que je ne décide de remplacer ma langue par l’index et le majeur de ma main libre. Elle léchait et suçait avidement comme si sa vie en dépendait, ce qui m’excitait beaucoup.

« Tu aimes ça n'est-ce pas ? »

Elle répondit par un miaulement de chatte en chaleur, consigne qu'elle devait respecter tant que je ne lui aurais pas accordé le droit de parler.
Je retirais ma main de sa bouche, l'essuyant sur sa joue, alors qu'elle se mettait à ronronner en se léchant les babines. Je n'avais jamais parlé de ça avec elle, mais il semblait qu'elle prenait son rôle très au sérieux. Je lui plaçais alors un nouvel accessoire sur la tête, des oreilles de chats toutes droits sorties de ma boîte à malice pour parfaire son accoutrement.

« Couche toi sur le dos, la tête vers moi. Et plus vite que ça. »

Plus par envie que par volonté de la punir, j'assénais une claque bruyante sur une de ses fesses avec le bout de mes doigts. Cela paru lui plaire et elle se positionna si vite que je n'eu même pas le temps de passer à la suite. Je déboutonnais rapidement mon pantalon et révélais par la même occasion mon sexe déjà bien dur à travers mon boxer. Je l'approchais de son visage, le frottait contre elle, m'amusant de ses réactions faussement outrée, avant de commencer à m’occuper de ses seins qui pointaient. Je les libérais de leur dentelle, puis jouais avec un moment, tirant, malaxant et pinçant ses beaux tétons. Je la sentais renifler mon entrejambe avec envie, lapant le tissu qui la séparait de ma queue toujours plus excitée. Je finis par la dévoiler complètement et l'enfournais dans sa bouche presque aussitôt. J'avais plaqué mes mains sur son visage et commençais à la violer ainsi renversée, quand je vis ses mains se glisser vers son string. Elle jouait avec sa minette au fur et à mesure que j'emplissais sa gorge de ma hampe, et finit même par se branler carrément alors que j'accélérais le rythme. Je dû plusieurs fois sortir pour la laisser respirer, mais elle semblait toujours en redemander.

« Tu es une vilaine suceuse. T'ai-je déjà dit que que ta bouche allait me servir de chatte ce soir ? Bien ma salope, passons aux choses sérieuses. »

Nouveaux miaulements de sa part, alors que je la déplaçais et l'attachais aux barreaux du lit avec des menottes. Je sentais sa mouille de plus en plus fort alors que je la crucifiais ainsi, démontrant - si ce n'était pas déjà fait - à quel point elle aimait être dominée.
Je coinçais un coussin sous sa nuque et me posais à califourchon sur elle, commençant à me branler entre ses énormes seins. A chaque fois que mon sexe atteignait ses lèvres, elle exultait et donnait un coup de langue rageur sur mon gland. Je continuais ainsi quelques minutes avant de ne plus chercher que ses terribles lèvres. Elle devait sentir ma queue palpiter et savoir ce qui l'attendait alors que je reprenais encore une fois son visage entre mes mains. Elle gémissait par à coup, et j'entendais également un grondement sortir de ma bouche à mesure que je sentais l'orgasme monter. Dans un ultime va et vient, je finis par jouir dans sa gorge en un long jet, avant de déverser les suivants sur son visage pour le souiller. J'étais comme fou, plein de désir, et encore haletant quand je m'aperçus qu'elle avalait goulument ma semence, jouant avec, cherchant de plus en plus loin les restes que j'avais étalé sur son menton et ses joues.

« Tu es une excellente petite pute soumise Estelle. Je t'accorde le droit de parler à partir de maintenant. »

« Merci F. Laissez moi vous nettoyer, s'il vous plaît. »

Je ne lui avais jamais donné mon prénom. Elle avait prit l'habitude de m'appeler F., et j'avais continué à jouer le jeu jusqu'à aujourd'hui. Je lui détachais les bras et les jambes, lui permettant ainsi de lécher ses doigts avides qui recueillaient avec extase le nectar salé qui imprégnait mon gland et toutes les parties qu'elle n'avait pu atteindre avec sa langue seule. Je n'étais pas rassasié, loin de là, et je savais qu'elle non plus. Elle ne voyait toujours rien à ce qui se passait lorsque je lui insérais le dernier jouet que j'avais prévu pour elle. Elle dû retenir un cri pendant que je me penchais sur son anus pour y appliquer une dose généreuse de lubrifiant, avant d'y insérer le plug un peu spécial en forme de queue de chat. Je vis palpiter son trou, se desserrer petit à petit, elle même écartant de ses mains ses fesses bien rondes pour le laisser entrer.
Elle devait se doigter souvent de ce côté-ci aussi, puisque l'objet glissa facilement dans ses entrailles.

Je rebandais sans effort après un tel spectacle. Elle, à quatre pattes devant moi, s’efforçait de retenir ses cris pendant je jouais avec le plug dans son cul. La courbure de son dos, sa voix entêtante, ses lourds seins se ballotant au gré des mouvements que j'appliquais à ses deux trous avec mes mains finirent par me faire perdre raison et tandis que je me plaçais derrière elle, je la pénétrais brutalement en levrette. Sa chatte était si chaude et si humide que je ne pu retenir un râle de plaisir. Je la prenais sauvagement, sans me soucier du temps pendant lequel je pourrais tenir la cadence. Plus j'entendais ses cris, plus elle me donnait envie et plus loin je m'enfonçais en elle. Je la fis revenir vers moi à la verticale grâce à la laisse, lui laissant le loisir de caresser son clitoris gonflé pendant que je continuais mes mouvements de bassin en elle. Elle rebondissait sur moi avec force à chaque mesure, prenant son pied à chaque fois que je faisais correspondre le fond de son vagin avec un pincement sur son téton ou une claque sur ses fesses. Elle relâchait parfois son petit bouton, pour m’agripper les couilles, comme pour dire qu'elle en voulait toujours plus. Je ne voulais même pas savoir si les voisins pouvaient nous entendre : ils n'avaient qu'à se lancer à leur tour, un joli petit concert de femelles en chaleur pour l'animation de la soirée.

« Oui, oui, oui ! »

« Salope de chatte, baise ton maître ! »

« Oui, oui, oui ! »

Je n'avais aucune idée de si elle m'entendait encore, mais les mots crus l'excitaient d'ordinaire. Sa queue poilue se balançait et me chatouillait le bas du ventre, sentiment étrangement érotique, comme les cheveux d'une femme qui forment une cascade lors d'une pipe et que vous êtes allongé. Me sentant faiblir pour la deuxième fois de la soirée, je retournais une nouvelle fois la situation et la plaquait de tout mon poids sur le matelas, défonçant avec une hargne insoupçonnée ce qui restait de sa chatte. Elle gueulait littéralement de joie, l'édredon plaqué contre sa bouche, essayant vainement d'atténuer le bruit qu'elle faisait pendant que je m'activais entre ses cuisses.

« Je jouis petite pute, je jouis en toi ! »

Inutile pour moi de préciser que c'était mon intention depuis le début, et qu'Estelle aurait pu chercher par tous les moyens de m'en empêcher qu'elle n'y serait pas arrivée. Mais son sourire extatique ne reflétait que trop bien ses pensées, et je me déversais avec force dans sa chatte dégoulinante de cyprine, et désormais aussi de sperme. Je mis plus longtemps cette fois avant de trouver le courage de me retirer, me délectant autant de cette partie de jambes en l'air que de la dose massive d'endorphine qui affluait dans mes veines. Malgré notre première fois, j'avais encore beaucoup giclé, et le liquide blanc ne tarda pas à dégouliner entre ses jambes.

« Encore... » parvint-elle seulement à exprimer.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!